Le régime fiscal de l'assistante maternelle
Les assistantes maternelles peuvent bénéficier, si elles le souhaitent, d'un régime fiscal particulier.
À compter du 1er juillet 2014, les salariés de plus de 65 ans ne seront plus exonérés de cotisations d'assurance chômage.
Une nouvelle convention d'assurance chômage est entrée en vigueur le 1er juillet 2014. Promettant de « mieux protéger dans la durée les demandeurs d'emploi qui alternent des périodes d'activité et de chômage
», elle apporte plusieurs mesures qui concerneront particulièrement les assistantes maternelles.
Cette mesure qui entrera en vigueur à partir du 1er octobre 2014 permettra la prise en compte des périodes travaillées durant la période d'indemnisation, afin de recharger les droits du demandeur d'emploi.
Les seuils existants – salaire inférieur de 70% à la rémunération antérieure, impossibilité de cumul au-delà de 15 mois – seront supprimés à compter du 1er octobre 2014.
Le mode de calcul du montant de l’allocation versée est modifié et sera « toujours supérieur à l'allocation seule
». Celui-ci sera égal au montant des allocations qui seraient dues sans activité moins 70% du salaire mensuel brut issu de la nouvelle activité dans la limite du salaire ayant servi de référence au calcul des indemnités chômage.
La disparition des seuils applicables au cumul salaire / allocations chômage permettra une indemnisation pour toute perte d'emploi non volontaire (avant la réforme, seule la perte d'un emploi dont le salaire était supérieur à 30% du revenu global donnait droit à indemnisation). En cas de perte d'un second emploi, le mode de calcul de la durée d'indemnisation prendra en compte l'ensemble des emplois perdus.
Dès le 1er juillet 2014, tous les salariés, quel que soit leur âge, contribueront désormais à l’Assurance chômage aux mêmes conditions que les autres salariés, soit à un taux global de contributions de 6,4% (4% à la charge de l’employeur, 2,4% à la charge du salarié). La limite d’âge de 65 ans qui existait auparavant est supprimée.
Le taux de remplacement minimal (rapport entre l'ancien salaire et l'allocation perçue) est abaissé à 57% du salaire de référence au 1er juillet 2014 (contre 57,4% auparavant). Il ne pourra pas dépasser 75% du salaire de référence.
Parallèlement à cette nouvelle convention, le conseil administration de l'Unedic a décidé de revaloriser l'allocation minimale et la partie fixe de l'aide au retour à l'emploi (ARE) de 0,7%. Cette augmentation s'applique à compter du 1er juillet 2014.